Aujourd’hui 7 novembre 2024, nous nous dirigeons vers la résurgence des Bouillens à côté de Vergèze dans le Gard qui était déjà connue des Romains ; elle fut mise en valeur après 1870 avec la reconnaissance de ses qualités médicales par un décret de Napoléon III, qui déclencha le développement d’une petite station thermale autour d’un beau Château et d’un magnifique parc. C’était la mode du thermalisme …
En 1903 un Anglais rachète la source, fait reconnaitre par le docteur PERRIER ses vertus ” d’eau minérale naturelle ” et stoppe le thermalisme pour se consacrer uniquement à la boisson. Il en fait la promotion auprès de la Cour d’Angleterre. Ainsi va naitre le “Champagne des Eaux de Table” ….
Une saga de 120 ans de fort développement favorisé par une introduction en bourse par Gustave Levens, grand patron historique pendant 40 ans : un marketing intelligent appuyé par de grands artistes (Dali , Warhol …), de gros budgets publicitaires : ” PERRIER … c’est fou !…” et un dosage équilibré et constant du gaz carbonique naturel ou …de synthèse !
L’usine Perrier a été rachetée par Nestlé en 1998.
Aujourd’hui 1 milliard de bouteilles sortent des chaines d’embouteillage vers 144 pays. Un train complet de PERRIER sort tous les jours de l’usine.
Visite très intéressante de la source originelle, des chaines d’embouteillage et du musée conclue par une dégustation de nouveaux produits.

A l’occasion de “la semaine de l’Industrie”, l’usine Perrier a créé l’évènement en enrichissant la visite du musée avec sa nouvelle galerie industrielle, une passerelle qui permet au visiteur de visualiser 2 lignes de production et de découvrir l’évolution industrielle du site.

Puis direction Aigues Vives, patrie de Gaston Doumergue, pour un sympathique déjeuner. Les  encadrements de portes du village sont décorés ” d’empègues ” (petits dessins réalisés au pochoir autour des portes des maisons dans les villages du Gard où les traditions camargaises sont très encrées).

Visite de La Botte Camargaise, entreprise familiale spécialisée dans les bottes et bottines en cuir de haute qualité entièrement confectionnées à la main sur le site d’Aigues Vives. C’est le patron qui nous guide. Nous découvrons tous les stades de la fabrication.
10000 paires de chaussures pour 200 modèles passent entre les mains de 20 salariés. Environ 30 % à l’export .
Labellisée “I.G.P” et “Patrimoine Vivant ” cette belle entreprise dispose de plusieurs boutiques dont celle de l’usine d’Aigues Vives où nous terminons cette très intéressante visite bien loin des séries industrielles .
Christian ROUX

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Après un départ un peu retardé, nous voici dans le bus pour Sète.
Les guides nous attendent sur la place de l’Hôtel de Ville devant la Fontaine du Poulpe pour nous faire découvrir le Street Art à Sète.
Sète aussi surnommée la « Venise du Languedoc » en raison de ses canaux, est devenue un lieu privilégié pour le Street Art grâce à une combinaison de sa riche histoire artistique et de ses initiatives culturelles. Depuis les années 2000, cette ville attire les street artistes du monde entier qui trouvent dans ses murs un terrain d’expression idéal. Le Street Art y est fortement soutenu par la municipalité, transformant certains quartiers en véritables galeries à ciel ouvert.
L’un des festivals clés qui a contribué à faire de Sète une place forte du Street Art est le festival K-Live lancé en 2008. Il invite chaque année des artistes à réaliser des fresques dans la ville.
Le musée à ciel ouvert (Maco), initié dans le cadre du festival K-Live, est constitué d’une collection de fresques géantes disséminées dans la ville. La plupart de ces œuvres sont à découvrir dans la partie haute de la ville.
Au détour des ruelles de la vieille ville de Sète, nous rencontrons les fresques d’artistes comme Mr Chat, Alexone, Julien Seth Malland, Codex Urbanus, Mademoiselle Maurice, Alto Biascamano, Andréa Ravo Mattoni et bien d’autres.
Le soleil (et le vent) est au rendez-vous et nous apprécions tous ces œuvres colorées qui égaient les ruelles sétoises.

Puis vers midi, nous remontons dans notre bus , direction le restaurant du village de vacances de Lazaret en bordure de plage. Un beau buffet nous y attend.
Le repas terminé, nous visitons Sète en autocar avec une guide de l’office de tourisme.
Nous commençons par les quais formant le cadre royal où se déroulent en août les tournois de joutes. Elle nous explique que Sète est née en 1666 par la volonté du roi Louis XIV qui voulait un port pour commercer en Méditerranée.
Aujourd’hui, Sète est à la fois un port de commerce actif, un grand port de pêche (en particulier la pêche au thon) ainsi qu’un port de plaisance qui abrite de très beaux bateaux, voiliers ou yachts.
Nous passons devant l’espace Brassens qui raconte l’histoire du chanteur sétois puis devant le cimetière où il repose.
Nous montons au Mont Saint Clair et nous découvrons la forêt domaniale des Pierres Blanches. Après une brève promenade, nous apprécions le superbe panorama à partir de la table d’orientation. Nous dominons d’un côté la mer et de l’autre l’étang de Thau, et entre les deux le lido menant à Marseillan puis Agde.
Puis, nous continuons pour arriver au sommet du Mont Saint Clair (180 m) à la Croix du Belvédère. Nous y admirons le port commercial de Sète ainsi que le massif de la Gardiole et la côte méditerranéenne… jusqu’au Grau du Roy.
Nous découvrons la chapelle de Notre Dame de la Salette et ses fresques murales.
Puis nous redescendons le Mont Saint Clair en passant devant l’ancien fort Saint Pierre aujourd’hui le Théâtre de la Mer Jean Vilar. Nous dominons la jetée du Môle Saint Louis et tout au bout le phare.
Après cette journée enrichissante, nous rentrons à Montpellier, heureux de ces découvertes.
Merci à Francette, Gisèle et Anne Marie
Isabelle Allard

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Un autre regard – RPL