2-3-4 novembre 2013
Beaucoup de personnes ne connaissaient Lyon que pour l’avoir traversé et n’avaient retenu de cette ville que les embouteillages du Tunnel de Fourvière ou le complexe pétrochimique de Feyzin : ce qui ne donnait pas l’envie de s’y arrêter.
Nous avons eu la chance de découvrir cette belle ville sous un autre angle et nous n‘avons pas été déçus.
La ville, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco a conservé un patrimoine architectural important allant de l’époque romaine au 21ème siècle en passant par la Renaissance.
Arrivés à l’heure du repas, nous avons commencé par prendre des forces autour d’un bon repas. En forme pour une visite panoramique de la ville sur le thème des murs peints.
Depuis plus de 20 ans, des artistes de « Cité Création » rendent hommage au patrimoine lyonnais par des peintures en trompe-l’œil pleines d’esthétisme et de pédagogie. Il en existe une soixantaine et nous n’avons pu en faire que quelques uns.
Le mur des canuts :
La plus grande fresque d’Europe où s’organise la vie quotidienne d’authentiques habitants du quartier dépositaires de l’héritage des canuts et du patrimoine de la soie.
La fresque des lyonnais célèbres :
Des visages d’hommes et de femmes célèbres de Lyon qui ont fait rayonner Lyon de l’antiquité à nos jours : de Sainte Blandine à Bocuse en passant par les frères Lumière ou Saint-Exupéry, l’abbé Pierre et Bernard Pivot.
La bibliothèque :
Des livres dont les auteurs sont nés ou ont vécu dans la région lyonnaise : tous représentent notre patrimoine littéraire : Rabelais, Voltaire, Frédéric Dard.
Initiation au voyage :
Un siècle de transports en commun à Lyon. Le temps se déroule depuis la première voiture à chevaux en 1855 jusqu’au métro des années 1970.
La colline de Fourvière
Ce site incroyable permet d’aborder 2000 ans d’histoire de Lyon. La colline « qui prie » abrite la basilique Notre Dame de Fourvière, le siège de l’évêché et de nombreux couvents.
La basilique est un lieu de pèlerinage. L’intérieur aux murs recouverts de mosaïques est une véritable « maison d’or » dédiée à la vierge Marie. La chapelle et la statue de la vierge dominent la ville à côté de la fameuse tour Eiffel (fin 19ème siècle).
Nous pouvions jouir d’un magnifique panorama devant la basilique qui surplombe toute l’évolution urbaine de la ville de Lyon.
Le site antique témoigne de l’époque gallo-romaine.
Les vestiges de l’ancienne « Lugdunum » sont remarquables. Le grand théâtre est un des plus anciens de la gaule. L’odéon, petit théâtre, est réservé à la musique. Ces 2 monuments pouvaient accueillir plus de 13000 personnes.
De nos jours, de nombreux spectacles et concerts se déroulent l’été dans le cadre des « Nuits de Fourvière ».
Puis nous avons descendu la colline en empruntant des ruelles, « traboulé » en empruntant ces passages qui traversent les immeubles pour admirer les cours intérieures, les escaliers à vis.
Au bas de la colline, c’est la ville Renaissance qui s’étend en bord de Saône, avec le quartier Saint-Jean, ses ruelles et places pleines de charme, ses anciens hôtels particuliers aux façades Renaissance, ses nombreuses boutiques d’artisans, et les célèbres « bouchons » où l’on peut découvrir la gastronomie lyonnaise.
La maison des canuts
C’est dans cette maison qui perpétue le savoir faire des tisseurs lyonnais que nous avons pu assister une démonstration sur un métier à tisser à bras Jacquard. Puis un petit tour par la boutique où certains se sont fait plaisir avec quelques petits achats « soyeux ».
La Croix-Rousse
La colline « qui travaille » là ou résidaient et travaillaient les canuts ; les ouvriers qui ont fait la renommée « soyeuse » de la ville.
Nous avons découvert ce quartier en empruntant les fameux passages étroits, secrets et chargés de souvenirs qui permettent de descendre la colline à travers les immeubles. Ces allées racontent l’histoire des canuts, tisseurs de soie au 19ème siècle qui habitaient ces maisons aux fenêtres et plafonds hauts permettant de passer les métiers à tisser et de laisser filtrer la lumière.
Puis nous arrivons dans les beaux quartiers de Lyon, aux immeubles cossus, pour atteindre la place des Terreaux ou se dresse l’hôtel de ville, le palais des beaux arts et la célèbre fontaine de Bartholdi
La « Confluence »
Ce quartier situé à l’extrémité sud de la confluence du Rhône et de la Saône était hier, une friche industrielle.
Aujourd’hui, c’est un quartier « futuriste » qui s’élève de terre. Un programme d’envergure offrant des bureaux, logements, locaux d’activité variés, un centre commercial, des cinémas, une base nautique crée un modèle d’urbanisme contemporain, à l’architecture audacieuse.
Le musée de la Confluence « musée des sciences – civilisations et des sociétés » en forme de nuage bâti sur pilotis est un projet pharaonique qui devrait ouvrir ses portes en 2014.
Nous avons apprécié les petits « bouchons lyonnais » comme « La tête de lard » et « les Fines gueules » où la réputation de la cuisine lyonnaise n’est plus à prouver ; des repas copieux, simples et très bons.
Nous avons pu découvrir les joies du Camping Indigo de Dardilly pour certains en roulottes, pour d’autres en mobil home.
Je vous remercie pour votre bonne humeur qui a permis de créer une excellente ambiance lors de ces trois belles journées qui je j’espère, auront été appréciées.
Francette