Le MUCEM – Marseille

Par une belle journée ensoleillée le 7 novembre, et sous la pluie le 18 novembre, nous nous sommes dirigés vers Marseille pour visiter le MUCEMle Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée.

En arrivant, nous avons pu contempler ce cube à l’aspect minéral recouvert d’une délicate dentelle de béton qui le protège de la mer, du soleil et du mistral. Ce cube, à l’architecture exceptionnelle, est une œuvre en soi. Il semble posé entre ciel et mer. Imaginé par l’architecte Rudy Riccioti, il est relié au fort St Jean par une passerelle aérienne en béton fibré de 130 mètres de long.

Le MUCEM regroupe le fort St Jean, monument historique construit par Vauban qui surplombe l’entrée du vieux port et le monument neuf appelé J4. Un troisième bâtiment, le CCR (Centre de Conservation  et de Ressources) abrite les  collections et les archives du musée.

 Au rez-de-chaussée du J4, sur 5000 m2, de grandes salles aux murs de verre, proposent une exposition permanente intitulée « la galerie de la méditerranée ».

Celle-ci nous montre les fondements et les singularités de la civilisation méditerranéenne : Inventions des agriculteurs, naissance des dieux, Jérusalem ou la naissance des monothéismes, citoyenneté et droits de l’homme, voyages au delà du monde connu.Cette galerie présente une grande variété d’objets du quotidien et d’œuvres d’art : témoins d’usages et de croyances passés et contemporains.

La magnifique terrasse panoramique du J4 offre des panoramas sur la ville et sur la mer. Des rampes encerclent le bâtiment. La passerelle nous emmène vers le fort St Jean, les chemins de ronde, l’ancienne chapelle.

Une promenade botanique  dans « le jardin des migrations » évoque l’histoire des migrations des hommes et des plantes méditerranéennes ; jardin des myrtes, potager méditerranéen, figuiers suspendus, plantes aromatiques….

A l’heure du déjeuner, nous nous sommes tous dispersés vers le vieux port pour y trouver de petits restaurants et flâner au milieu de la foule très dense à cette heure de la journée.

Puis retour au MUCEM pour y découvrir les expositions temporaires.

 Le noir et le bleu : un rêve méditerranéen

 A l’entrée, trône le bleu de Miro – le bleu du rêve méditerranéen.

On nous propose un voyage dans l’histoire, entre ombre et lumière : de l’expédition de Napoléon en Egypte, de l’Algérie de la décennie noire, des récentes révolutions arabes en passant par la colonisation : tous soufflent le chaud et le froid de ce rêve méditerranéen. C’est une exposition sur le rapport entre la civilisation et la barbarie, sur les lumières et leurs ombres.

 Le bazar du genre

 Une exposition qui étonne et qui détonne. Les questions qui fâchent et déchirent les sociétés toutes entières : le transgenre, l’homosexualité, la virginité, l’avortement.Tout cela ne laisse pas indifférent et on ne peut que se poser des questions sur nous mêmes et notre relation à l’autre. La transformation, les mutations qui se sont effectuées dans le genre depuis 50 ans viennent du fait qu’il y a des groupes, d’abord des femmes, puis des minorités sexuelles qui ont manifesté leur envie que cela change.

 C’est un état des lieux sur les relations hommes femmes derrière lequel transparait  le poids de l’ordre établi et des cultures.

 Cette exposition amène à remettre en question nos propres repères : une question qui n’a pas fini d’être d’actualité.

Le MUCEM propose un auditorium de 350 places, 1 café, 2 restaurants, 1 librairie.

De nombreux spectacles et concerts s’y déroulent.

Après 4 ans de travaux, ce musée a couté  167 millions d’euros.

Il a ouvert le 7 juin 2013 : année où Marseille a été sacrée Capitale européenne de la culture.

Il a accueilli plus de 1,5 millions de visiteurs.

 

 

 

 

Lyon

 2-3-4 novembre 2013

Beaucoup de personnes ne connaissaient  Lyon que pour l’avoir traversé et n’avaient retenu de cette ville que les embouteillages du Tunnel de Fourvière ou le complexe pétrochimique de Feyzin : ce qui ne donnait pas l’envie de s’y arrêter.

Nous avons eu la chance de découvrir cette belle ville sous un autre angle et nous n‘avons pas été déçus.

La ville, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco a conservé un patrimoine architectural important allant de l’époque romaine au 21ème siècle en passant par la Renaissance.

Arrivés à l’heure du repas, nous avons commencé par prendre des forces autour d’un bon repas. En forme pour une visite panoramique de la ville sur le thème des murs peints.

Depuis plus de 20 ans, des artistes de « Cité Création » rendent hommage au patrimoine lyonnais par des peintures en trompe-l’œil pleines d’esthétisme et de pédagogie. Il en existe une soixantaine et nous n’avons pu en faire que quelques uns.

Le mur des canuts :

La plus grande fresque d’Europe où s’organise la vie quotidienne d’authentiques habitants du quartier  dépositaires de l’héritage des canuts et du patrimoine de la soie.

La fresque des lyonnais célèbres :

Des visages d’hommes et de femmes célèbres de Lyon qui ont fait rayonner Lyon de l’antiquité à nos jours : de Sainte Blandine à Bocuse en passant par les frères Lumière ou Saint-Exupéry, l’abbé Pierre et Bernard Pivot.

La bibliothèque :

Des livres dont les auteurs sont nés ou ont vécu dans la région lyonnaise : tous représentent notre patrimoine littéraire : Rabelais, Voltaire, Frédéric Dard.

Initiation au voyage :

Un siècle de transports en commun à Lyon. Le  temps se déroule depuis la première voiture à chevaux en 1855 jusqu’au métro des années 1970.

La colline de Fourvière

Ce site incroyable permet d’aborder 2000 ans d’histoire de Lyon. La colline « qui prie » abrite la basilique Notre Dame de Fourvière, le siège de l’évêché et de nombreux couvents.

La basilique est un lieu de pèlerinage. L’intérieur aux murs recouverts de mosaïques est une véritable « maison d’or » dédiée à la vierge Marie. La chapelle et la statue de la vierge dominent la ville à côté de la fameuse tour Eiffel (fin 19ème siècle).

Nous pouvions jouir d’un magnifique panorama devant la basilique qui surplombe toute l’évolution urbaine de la ville de Lyon.

Le site antique témoigne de l’époque gallo-romaine.

Les vestiges de l’ancienne « Lugdunum » sont remarquables. Le grand théâtre est un des plus anciens de la gaule. L’odéon, petit théâtre, est réservé à la musique. Ces 2 monuments pouvaient accueillir plus de 13000 personnes.

De nos jours, de nombreux spectacles et concerts se déroulent l’été dans le cadre des « Nuits de Fourvière ».

Puis nous avons descendu la colline en empruntant des ruelles, « traboulé » en empruntant ces passages qui traversent les immeubles pour admirer les cours intérieures, les escaliers à vis.

Au bas de la colline, c’est la ville Renaissance qui s’étend en bord de Saône, avec le quartier Saint-Jean, ses ruelles et places pleines de charme, ses anciens hôtels particuliers  aux façades Renaissance, ses nombreuses boutiques d’artisans, et les célèbres « bouchons » où l’on peut découvrir la gastronomie lyonnaise.

La maison des canuts

C’est dans cette maison qui perpétue le savoir faire des tisseurs lyonnais que nous avons pu assister une démonstration sur un métier à tisser à bras Jacquard. Puis un petit tour par la boutique où certains se sont fait plaisir avec quelques petits achats « soyeux ».

La Croix-Rousse

La colline « qui travaille » là ou résidaient et travaillaient les canuts ; les ouvriers qui ont fait la renommée « soyeuse » de la ville.

Nous avons découvert ce quartier en empruntant les fameux passages étroits, secrets et chargés de souvenirs qui permettent de descendre la colline à travers les immeubles. Ces allées racontent l’histoire des canuts, tisseurs de soie au 19ème siècle qui habitaient ces maisons  aux fenêtres et plafonds hauts  permettant de passer les métiers à tisser et de laisser filtrer la lumière.

Puis nous arrivons dans les beaux quartiers de Lyon, aux immeubles cossus, pour atteindre  la place des Terreaux ou se dresse l’hôtel de ville, le palais des beaux arts et la célèbre fontaine de Bartholdi

La « Confluence »

Ce quartier situé à l’extrémité sud de la confluence du Rhône et de la Saône était hier, une friche industrielle.

Aujourd’hui, c’est un quartier « futuriste » qui s’élève de terre. Un programme d’envergure offrant des bureaux, logements, locaux d’activité variés, un centre commercial, des cinémas, une base nautique crée un modèle d’urbanisme contemporain, à l’architecture audacieuse.

Le musée de la Confluence « musée des sciences – civilisations et des sociétés » en forme de nuage bâti sur pilotis est un projet pharaonique qui devrait ouvrir ses portes en 2014.

Nous avons apprécié les petits « bouchons lyonnais » comme « La tête de lard » et « les  Fines gueules » où la réputation de la cuisine lyonnaise n’est plus à prouver ; des repas copieux, simples et très bons.

Nous avons pu découvrir les joies du Camping Indigo de Dardilly pour certains en roulottes, pour d’autres en mobil home.

Je vous remercie pour  votre bonne humeur qui a permis de créer une excellente ambiance lors de ces trois  belles journées qui je j’espère, auront été appréciées.

Francette

 

Millau

Le 10 juin 2013, sous un ciel un peu tristounet, en route pour Millau en espérant que le ciel millavois nous réserve de bonnes surprises. C’est la dernière sortie de la saison et on aimerait que celle-ci soit réussie.

 

Tout d’abord, nous retrouvons notre guide place du Mandarous et c’est en car que nous faisons un premier  tour de ville.

Nous passons devant la maison du peuple, créée dans les années 1902, qui, à l’origine abritait des salles de réunion pour la fédération ouvrière, syndicats, mutualistes.

Elle est aujourd’hui un théâtre où se produisent de nombreuses manifestations culturelles.

Le lavoir de l’Ayrolle est composé de portiques surmontés d’une balustrade et d’un fronton portant les armes de la ville

Le château de Sambucy offert par le roi Louis XIV à sa favorite Mademoiselle de Fontanges.

Puis petit tour à pied dans le Millau médiéval où nous nous rendons vers la tour carrée dite « le beffroi » des rois d’Aragon.

Cette tour, édifiée au 12ème siècle, montre un aspect rude, massif. Au 17ème siècle, elle est surplombée par une tour polygonale qui abrite la cloche communale. Elle mesure 42 mètres de hauteur. 210 marches permettent d’accéder au sommet pour admirer le panorama de la ville et des Causses alentour.

Nous passons devant les halles, structure métallique de style Baltard pour nous rendre à l’église Notre Dame de l’Espinasse qui est un très bel édifice roman.La nef est couverte d’une voûte unique. Le chœur est décoré de magnifiques peintures murales représentant des scènes de la vie de la Vierge : œuvres du peintre Jean Bernard, peintre millavois du 20ème siècle.

 

Visite de la manufacture Causse gantier

Au 18ème siècle, Millau se développe grâce à l’activité des tanneries et mégisseries qui traitaient les peaux des brebis et agneaux.

Dans les années 1960, 6600 employés produisent 5 millions de paires de gants par an. Aujourd’hui, une centaine d’employés font perdurer le savoir faire  grâce à la Haute Couture et à la mode. Des maisons comme Chanel, Hermes, Vuitton, Dior sont les principaux clients de cette manufacture.

 

Petit moment de détente et de convivialité au restaurant « le pot d’étain » où nous prenons des forces pour l’après midi.

 

Nous avons rendez-vous avec « les bateliers du viaduc » qui se trouvent à Creissels où nous embarquons pour une balade sur le Tarn.

Notre batelier nous fait découvrir, la faune, la flore, la géologie de la vallée du Tarn autour de Millau. Il  connaît la rivière dans ses moindres détails, nous parle des castors qui vivent sur les berges du fleuve, des hérons, de la qualité de l’eau, de ce cadre magnifique de grottes et de falaises en tuf.

Lentement, en douceur, nous nous laissons glisser dans ce cadre sauvage. Puis, nous apercevons le majestueux pont de Millau.

Grandiose, élancé, élégant, aérien, il attire plus de 700 000 visiteurs par an. Dessiné par l’anglais Norman Foster, construit par la compagnie Eiffage, il mesure 2640 mètres de long et surplombe le Tarn à 270 mètres de haut. Il est formé de 7 piles et représente une véritable prouesse technologique et humaine.

 

Après 9 km de navigation, nous arrivons au village de Peyre, village troglodytique adossé à sa falaise de tuf, au charme incomparable et classé « plus beau village de France ».

En compagnie de notre guide, une femme du village, nous déambulons dans les ruelles fleuries au milieu des vieilles maisons aux toits de lauzes,  aux escaliers pavés de pierres appelées « calades ».

Nous découvrons le vieux four médiéval qui a été restauré et qui sert de temps en temps aux habitants du village.

L’église St Christophe qui profite d’une cavité de la falaise  remonte au 11ème siècle. Ce petit village insolite offre une vue magnifique sur le viaduc.

 

Nous bénéficions des derniers rayons du soleil avant de reprendre le bus qui nous ramène vers Montpellier.

 

 

 

Le grand tour d’Autriche

Du 21 au 28 mai 2013, 42 adhérents ont eu le plaisir de faire le « grand tour d’Autriche ».

Ses grandes villes arborent fièrement les témoignages des splendeurs du passé et sont dotées d’un riche héritage culturel.

Palais, abbayes, châteaux rappellent l’âge d’or de ce pays danubien.

La nature est grandiose : cimes enneigées, forêts infinies, paysages vallonnés.

Nous sommes partis tôt le matin, en bus,  pour découvrir toutes ces villes classées au patrimoine mondial de l’UNESCO.

INNSBRUCK

Notre guide nous a fait découvrir la capitale du Tyrol : très belle ville médiévale où résidaient les souverains de Bavière et d’Autriche : le centre ancien avec son célèbre petit toit d’Or, l’Arc de Triomphe, la cathédrale St Jacques, le palais impérial.

Aperçu du tremplin de ski du Bergisel.

RATTENBERG

Promenade dans cette petite ville demeurée intacte depuis le 17ème siècle, spécialisée dans le commerce des verres taillés et gravés.

SALZBURG

La ville de Mozart, remarquable avec ses palais et ses églises, ses fontaines sculptées, la noble architecture de ses monuments, le tout dominé par la forteresse de Hohensalzburg : symbole des princes archevêques.

Abbaye de MELK

L’abbaye princière bénédictine surplombe le Danube.

Après la galerie de l’empereur, la salle de marbre,  la bibliothèque, l’église abbatiale surprend par la légèreté aérienne de son architecture animée par le faste d’un décor exubérant.

Sommet de l’art baroque, elle dévoile la splendeur de ses ors, marbres et stucs.

VIENNE

Après une visite panoramique en bus de la ville, et avoir fait le tour des principaux monuments du centre, l’église des capucins, l’hôtel de ville et son parc, l’opéra national, nous avons découvert la Heldenplatz avec ses statues équestres et visite de la Hofburg , palais impérial et résidence des Habsbourg.

– Palais de la Hofburg

Lors de la visite des appartements particuliers et des salles d’apparat, on peut admirer le faste et la magnificence dont s’entourait la famille impériale des Habsbourg qui y résida jusqu’en 1918.

C’est là que résidait l’empereur François Joseph et Elisabeth (Sissi) avec leurs enfants et toute leur suite.

Les pièces de style rococo sont richement décorées de motifs en stuc, de somptueuses tapisseries provenant de Bruxelles, de lustres en cristal de Bohême et de poêles en faïence.

Le mobilier est de style Louis XV ou Empire.

– Le musée Sisi

L’impératrice Elisabeth était adulée de tous.

La vie privée d’Elisabeth est au centre de l’exposition : sa rébellion contre le cérémonial de la cour, sa fuite dans le culte de la beauté, son obsession de la minceur, ses performances sportives de haut niveau.

On y trouve de nombreux portraits, des robes d’époque ou reconstituées, des bijoux, ses habits de deuil après la mort de son fils, le prince héritier Rudolph.

– L’argenterie Impériale

On peut y voir des porcelaines d’Extrême Orient, de Sèvres ou de Vienne, des assiettes décorées de paysages, des services en or ou en argent, des verres en cristal qui n’ont rien perdu de leur éclat.

– Le trésor du palais impérial

Ce trésor sacré et profane est le plus important au monde.

On peut y voir, entre autres :

la couronne impériale du saint empire romain

la couronne impériale d’ Autriche

mais aussi le trésor de Bourgogne et celui de l’ordre de la toison d’or.

Ces pièces serties de joyaux inestimables et tous les bijoux finement travaillés possèdent une grande valeur matérielle.

Le lendemain tour de ville panoramique du quartier du Belvédère, quartier des diplomates, avec la monumentale Schwarzenbergerplatz, le quartier du Prater, gigantesque parc public avec sa fameuse grande roue, emblème de la ville. Enfin l’île du Danube, étroite bande de terre entre le Danube et le canal, consacrée aux loisirs et à la cité de l’ONU. C’est le Vienne moderne.

– Palais jardin du Belvédère

 C’est la résidence du prince Eugène de Savoie, grand amateur d’art. Cette œuvre d’art de l’époque baroque, est constituée de deux châteaux (Belvédère supérieur et Belvédère inférieur)

Elle abrite aujourd’hui un musée où nous avons pu admirer quelques œuvres de Gustav Klimt dont le célèbre «  baiser ».

– Château de Schonbrunn (belle fontaine) – le Versailles autrichien

 L’ancienne résidence baroque  d’été de la famille impériale compte parmi les plus beaux palais.

Les 40 pièces des appartements impériaux témoignent du faste de la vie de cour à l’époque de Marie Thérèse.

Le parc du château invite à flâner comme au temps de l’empereur avec sa magnifique fontaine et sa gloriette. Cet édifice de style néo-classique est un portique qui domine le parc et fait face au château. Aujourd’hui, elle abrite un restaurant.

GRAZ

 Visite guidée de la deuxième ville d’Autriche – capitale de la Styrie.

Elle possède le plus grand ensemble Renaissance d’Europe centrale.

Nous avons découvert la vieille ville avec ses maisons médiévales magnifiquement décorées de stuc, des petites ruelles bordées de palais somptueux.

La cathédrale est de style gothique où nous remarquons des coffres en bois sculptés d’ivoire de chaque côté de l’hôtel et de remarquables confessionnaux en marqueterie.

La Hauptplatz était l’endroit où avait lieu les sentances des condamnés.

Le Landhaus abrite le siège du gouvernement régional. Sa façade est austère mais à  l’intérieur, la « salle de la diète » où se tiennent les séances du parlement affiche un aspect très baroque avec ses dorures et ses lustres en cristal.

Par la route panoramique, entourée de hautes montagnes enneigées, nous atteignons les chutes de Krimml, les plus hautes d’Europe avec leurs 380 mètres.  Venues de 12 glaciers, elles déversent leurs trombes d’eau dans un vacarme impressionnant.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Retour sur Montpellier sous de fortes pluies.

J’espère que vous avez tous  apprécié ce voyage : les amoureux de nature, les amateurs de belles pierres, les passionnés d’art et d’histoire.

Je souligne la bonne ambiance qui a régné pendant ce voyage et espère retrouver cette convivialité tout au long de nos futures sorties.

Je remercie Christian, notre chauffeur, qui a toujours su garder son calme durant les longues heures de conduite sous la pluie, sa serviabilité,  son professionnalisme et son humour.

 

 

 

 

Toulouse

Tououse

 

18 avril 2013

 

48 lève tôt nous ont accompagnés lors de cette sortie.

 

L’A380

Nous avons découvert l’univers très secret d’Airbus. Après une présentation des premiers essais de l’A380, nous nous sommes dirigés vers le belvédère où 2 avions sont assemblés  tous les mois.

Nous avons une vue imprenable sur l’usine d’assemblage  grande comme 21 terrains de football.

Puis nous avons découvert la maquette de l’A380, longue de 16 m, qui présente l’aménagement intérieur de l’appareil. Le client peut choisir la couleur des fauteuils, l’espace réservé à chaque passager.

Nous avons pu nous laisser à rêver à des destinations lointaines : un petit voyage vers les Caraïbes ou l’Extrême-Orient où des températures plus clémentes nous attendent. Une petite déception : chaque avion coutant au minimum 400 millions d’euros, nous n’avons pu rassembler la somme nécessaire même en y mettant toutes nos économies.

Affamés, nous nous sommes dirigés vers un restaurant en plein centre de Toulouse. Dans un ancien prieuré du 13ème siècle, dans une somptueuse cave voutée, les gourmands ont pris place à côté de grandes et élégantes statues grecques. C’est dans une ambiance décontractée et conviviale que nous avons pu nous restaurer.

Puis un petit tour de ville avec nos guides qui nous attendaient à la fin du repas.

 

LE CAPITOLE

Sur cette magnifique place, nous avons découvert la mairie de Toulouse. Après avoir traversé la cour Henri IV, nous avons emprunté l’escalier d’honneur décoré de peintures du 19ème siècle puis traversé plusieurs salles d’apparat pour arriver à la superbe salle des mariages  appelée galerie des glaces. Dommage que la visite fut brève car des mariages s’y déroulaient à la suite.

 

LA BASILIQUE SAINT SERNIN

Magnifique basilique, symbole de l’architecture romane médiévale. Elle abrite les reliques de l’évêque Saint Saturnin, 1er évêque de Toulouse. Ce fut un lieu de pèlerinage car les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle y faisaient étape.

 

L’ENSEMBLE DES JACOBINS

Nous avons été impressionnés par cette église ; joyau de l’Art gothique languedocien construite par l’ordre des dominicains. Les piles de l’église forment un palmier de 28 m de hauteur ; chef d’œuvre unique au monde. Un miroir est posé à la base d’une des piles et permet de voir dans le détail ce plafond magnifique.

Le cloître superbe et merveilleusement conservé est un lieu magique et paisible. La salle capitulaire à l’acoustique exceptionnelle, accueille des concerts tout l’été lors du festival « Piano aux jacobins ».

Par les ruelles encombrées et en travaux, nous avons rejoint les bords de la Garonne, traversé le Pont neuf et retrouvé le bus qui nous attendait.

Le retour fut long car nous avons du patienter dans les embouteillages de fin de journée qui rivalisent avec ceux de Montpellier et attendre un deuxième chauffeur car le premier chauffeur avait dépassé son temps de conduite autorisé.

J’espère cependant que vous garderez un bon souvenir de cette journée.

crédit photos : Janine Parès, Daïa Poirot, René Pohl.

Albi

albi

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du 20 au 22 mars 2013

35 personnes ont découvert Albi et sa région lors de cette sortie du mois de mars. Un ciel couvert le 1er jour mais nous avions pris rendez-vous avec le soleil les 2 autres jours pour découvrir cette magnifique région.

Cordes sur Ciel

Cette cité qui  « monte à l’assaut du ciel » est exceptionnellement préservée. En parcourant les rues, nous avons voyagé à travers « les ciels » en découvrant la richesse d’un ensemble architectural hors du commun. Dommage que les petits artisans étaient fermés mais ceux-ci n’ouvrent leurs commerces que début avril.

Albi

Sa cathédrale majestueuse : la plus grande cathédrale de brique au monde. De style gothique méridional, elle est la seule cathédrale d’Europe dont les murs et les voutes sont entièrement peints. Nous avons admiré le jubé intégralement conservé,  véritable dentelle de pierre blanche qui entoure le chœur, qui a été ciselé par des maitres bourguignons.

Le vieil Albi avec ses monuments emblématiques comme le palais de la Berbie, ses maisons à colombage, ses hôtels particuliers de la Renaissance, ses rues pittoresques, est classée au patrimoine de l’humanité et nous fait découvrir 20 siècles d’histoire.

Le musée Toulouse Lautrec

Entièrement rénové, situé dans l’ancienne résidence des archevêques, il réunit la plus ancienne collection au monde des œuvres de l’artiste.

Castelnau de Montmiral – Puycelsi – Bruniquel

Visites guidées de ces cités médiévales dressées sur leur piton rocheux d’où nous pouvons admirer un superbe panorama. Tous ces villages pittoresques sont classés « plus beaux villages de France ».

Nous avons terminé notre périple par une dégustation des vins de Gaillac au domaine « de la Croix des marchands et château Palvié » à Montans. C’est avec passion et amour du métier que Monsieur Bézios nous a présenté et fait goûter ses vins qui ont été un enchantement pour notre palais.

C’est dans une excellente ambiance que ces 3 journées se sont déroulées. Nous avons découvert de merveilleux petits restaurants qui nous ont fait découvrir les spécialités locales (dont nous pourrons vous donner les noms).

J’espère vous retrouver nombreux lors d’une prochaine sortie.

 Francette POHL